Selon les estimations publiées en juin par la Banque nationale de Belgique (BNB) et Bureau fédéral du Plan, les perspectives pour l’emploi ne sont guère réjouissantes. En Belgique, 170.000 emplois salariés seraient perdus par rapport à 2019.
L’HORECA fait partie des secteurs économiques les plus fragilisés. Les mesures de fermeture obligatoire lui ont été imposées dès le début du confinement, entrainant l’arrêt quasi complet des activités.
La réouverture est une excellente nouvelle. Elle doit continuer à se faire dans les meilleures conditions possibles. Le secteur s’est organisé en espérant un retour rapide à la normale en termes d’accueil et de fonctionnement dès que le contexte sanitaire le permettra.
En effet, les conditions édictée par l’Economic Risk Management Group[i] (ERMG) sont complexes et couteuses à mettre en œuvre. Les mesures de distanciation ont un impact sur la convivialité mais également sur la rentabilité des établissements qui doivent limiter le nombre de clients.
Les enjeux: équilibre financier et rentabilité
Et c’est bien d’équilibre financier et de rentabilité dont il doit être question maintenant, d’une relance qui permette aux établissements HORECA de s’inscrire dans la durée, de retrouver une assise financière solide, de sortir les travailleurs du chômage temporaire et d’engager de nouveau collaborateurs.
A côté des mesures générales de soutien à l’économie tels que les primes dont, cela dit en passant, le caractère à « Région variable » passe assez mal chez les chefs d’entreprises wallons et bruxellois, le chômage économique temporaire pour cause de force majeur, le droit passerelle pour les indépendants et autres mesures de reports de cotisations sociales et fiscales, des mesures spécifiques pour l’HORECA ont été prises à bon escient.
Chèque consommation de 300 euros, déductibilité des frais professionnels à 100% ou encore réduction du taux de TVA à 6% sur la partie alimentaire de l’addition. Tout cela va dans le bon sens, c’était indispensable, il faut continuer et renforcer encore le soutien à l’HORECA. Un juste retour des choses pour un secteur qui a fait preuve d’une solidarité exemplaire.
Car aujourd’hui la vrai question qui se pose c’est comment assurer la pérennité du secteur. Comment « rester ouvert » ? Comment relancer un secteur essentiel de notre économie, ancré localement, grand pourvoyeur d’emploi et tout aussi essentiel pour notre vie sociale, elle aussi fortement impactée ces derniers mois.
Et quoi d’autre ?
L’Union Wallonne des Entreprise a récemment plaider la mobilisation de l’épargne privées pour recapitaliser les entreprises et l’augmentation des montants des aides à l’emploi. Des mesures supplémentaires comme des réductions de charges ciblées doivent également être envisagée.
Étendre les réductions structurelles HORECA liées à l’utilisation de la « Black Box » à tous les travailleurs temps plein alors qu’elles sont jusqu’ici limitées à 5 travailleurs par exemple. Une mesure simple et directement liée à l’emploi.
Mais l’amélioration de la rentabilité passe aussi l’utilisation de toutes les mesures sectorielles existantes pour optimiser les coûts salariaux. La maitrise de ces coûts est d’autant plus essentielle dans un secteur à forte intensité de main d’œuvre comme l’HORECA.
Cela demande une approche individualisée, la définition d’une stratégie d’optimisation, puis sa mise en place au niveau de l’entreprise.
Analyse individuelle – Réflexion stratégique – Mise en place : c’est le schéma d’intervention que propose PPMGL Consulting avec un impact direct sur la diminution des coûts et l’amélioration de la rentabilité.
[i] https://economie.fgov.be/sites/default/files/Files/Publications/files/coronavirus-guide-ouverture-horeca.pdf
Recent Comments